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JA Vichy Basket (saison 2017/18)
1 mai 2018

L'engagement est un acte, pas un mot !

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L’investissement des parents dans le parcours sportif des enfants est souhaitable, nécessaire et souvent admirable. Force est de constater que de plus en plus de cas viennent contredire cet état de fait. L’investissement des parents, aussi louable soit-il, doit se faire dans le respect de tous les acteurs associatifs.

Ne pas respecter la répartition des tâches qui incombent à chacun est un danger pour notre sport et au-delà, il me semble, pour notre société. Les parents doivent comprendre que juger, critiquer, coacher, arbitrer, le tout depuis les tribunes, ne fait pas partie de leur rôle. Malgré les émotions et leur envie souvent incontrôlable de voir leur enfant réussir, il est nécessaire pour le bien du club, de leur équipe et surtout de leur enfant qu’ils demeurent à leur place : accompagner, encourager, soutenir…

Aujourd’hui, une association sportive perd un entraîneur bénévole engagé au club depuis près de 10 ans pour le simple motif que des parents s’estiment légitimes et compétents pour remettre en cause le travail technique mis en place. De même, ils s’insurgent contre le fait que leur enfant soit entraîne par trois coachs différents. A l’heure où trouver des entraîneurs est un parcours du combattant, est-ce vraiment un drame ou une opportunité de bénéficier de trois entraîneurs différents pour assurer les trois séances hebdomadaires, chacun apportant son vécu et ses conseils de basketteur ?

Enfin, j’espère que ces âmes bien pensantes du basket auront le sens des responsabilités et s’engageront dés la saison prochaine dans l’encadrement d’une équipe et accepteront de se former dans ce but. Car c’est bien de cela dont il est question : passer environ 120 heures à entrainer vos enfants, 20 week-ends à les coacher et tout cela pour le plaisir de les voir progresser, que ce soit dans la victoire ou dans la défaite.

Mais voilà quand le plaisir n’est plus, l’entraineur disparait…

Bastien Gelin

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